07 octobre 2005

Qui s'y frotte s'y pique

Collaborative Business Experience, vous avez du voir ces publicités Capgemini (attaché, avec un petit g) depuis l'année dernière pour le relancement de la communication avec la disparition de Cap Gemini Ernst&Young (CGEY pour les intimes), nom qui résultait du rachat de la branche conseil d'Ernst&Young en 2000. Apparemment il est très mal vu de postuler ailleurs quand on y est, cf ce communiqué laconique, qui annonce le départ de Pierre Danon (venu de BT, et qui a contribué au redressement de "Cap" depuis le début de l'année, notamment aux Etats-Unis, où tout allait mal depuis le rachat d'EY), pour avoir brigué la présidence d'Accor
Paris, October 7, 2005 - “Le Figaro”, dated September 30, 2005 published on the first page of its economic supplement section an article announcing that Mr. Pierre Danon, Group Chief Operating Officer, was a candidate for the position of President of the Directoire of the Accor Group and even stating that he had, like other candidates, been interviewed by the Nomination Committee of the hotel group.
After having agreed with Mr. Pierre Danon that Capgemini would not instantly react to this surprising announcement, then having accepted to make no further comment until the end of this week, the Group notes that the necessary conditions to maintain his leadership position in the Group could no longer be met, in spite of the wish expressed by Mr. Pierre Danon to continue his work in the Group. As a consequence, it has been decided to bring to an end his functions as of today.
There are no plans to replace Mr. Pierre Danon in the coming months.
On ne badine pas avec ça chez Cap...
Dire qu'en plus la présidence était déjà quasiment acquise à Gilles Pélisson, le neveu du fondateur d'Accor, le jeu en valait-il la chandelle ? Ca va nous faire un petit jeu de chaises musicales ça, en libérant une place chez Bouygues Telecom, et peut-être une place chez Capgemini (ce n'est pas ce que le communiqué dit, mais qui sait ?)
Update : au moment où je postais, je suis tombé sur l'article du Monde qui détaille les faits... bonjour la gouvernance à la française ! le titre : "La succession du président d'Accor tourne à la crise ouverte" (entre les fondateurs et les banques actionnaires qui soutenaient la candidature de Pierre Danon)

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