Le Monde dresse un portrait de Thierry Breton dans son édition du 24 mars dernier, disponible uniquement dans les archives, 1 mois exactement après la prise de fonction du nouveau ministre de l'économie et des finances.
Ingénieur non sorti d'un corps de l'Etat, ayant enseigné au lycée français de New York en tant que coopérant, romancier high-tech dans les années 80, Thierry Breton entre dans la politique aux côtés de René Monory dans la région Poitou-Charentes tout en participant au projet du Futuroscope (l'article mentionne la colère de ce dernier envers son poulain en constatant qu'il s'attribuait les lauriers du parc d'attractions), puis son ascension le mène aux directions de Bull, Thomson, France Télécom et enfin au ministère des finances... L'article résume bien la réussite française : pour réussir, en plus d'avoir fait une grande école, il faut des liens politiques, faire partie de la jet-set, faire partie des grands clubs patronaux (dont le club Entreprises et cité de Claude Bébéar, faiseur et défaiseur de PDG), et surtout... être proche du chef de l'Etat. Simple, non ?
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